Festival Fringe d'Édimbourg 2023

Il a bien livré le matériel et une grande partie du matériel était engageante. Cependant, certains segments manquaient souvent de véritable profondeur comique, certains d'entre eux s'essoufflant quelque peu.

Ses sujets incluaient les potins, les relations et les médias sociaux, ainsi que l'épouvantail de sa vie : les propriétaires. Une section intéressante concernait le fait d'avoir été victime d'une arnaque par un propriétaire lors d'un précédent Fringe. Il s’agissait d’un bon matériel, mais il n’a probablement pas été exploité aussi pleinement qu’il aurait pu l’être. L'émission a vraiment repris vers la fin alors qu'il racontait certains des spectacles les plus gênants qu'il avait eu pendant sa course. Parmi eux figurait une membre du public particulièrement problématique qui, avec son comportement excentrique, avait plutôt tué l'atmosphère du spectacle précédent.

Il a également évoqué son show de la veille qui avait réuni une salle presque pleine. Cependant, plus d’une vingtaine de spectateurs étaient des adolescents étudiants en langues, venus de France. C'était à cause du manque de réponse qu'ils n'avaient pas le niveau d'anglais nécessaire pour comprendre le matériel. Ce n'est pas surprenant, étant donné qu'une grande partie de l'humour britannique repose sur un langage ambigu, des jeux de mots, etc. Les étudiants devraient avoir au moins un niveau C1 (avancé) selon le Cadre européen commun de référence (CECR), pour tirer le meilleur parti de la plupart des spectacles de stand-up. Après que le professeur de l'élève français leur ait dit qu'ils étaient libres de partir s'ils le souhaitaient, l'exode a été rapide. Ce matériel avait une richesse qui manquait dans une grande partie du reste du spectacle. Cette dernière partie a démontré la capacité de Spicer lorsqu'il était équipé d'un matériau solide.

Étant donné le nombre d'humoristes très compétents qui se produisent à Édimbourg, il est difficile de se démarquer de la foule. Les spectacles doivent être bien exécutés, mais aussi avoir du matériel qui engage vraiment l’esprit. Il s’agissait plutôt d’un recueil d’observations. Spicer lui-même a décrit son émission comme étant en grande partie « juste moi qui discute ». Sans un récit cohérent, la série était très engageante mais sans plus.

Le lieu était un bar agréable et spacieux à Brewdog Doghouse, même si cela impliquait que l'artiste devait rivaliser avec les bruits du bar et les mouvements du personnel du bar. Spicer a bien réagi à certaines interruptions, même lorsqu'une machine à granité au bar a commencé à grincer de manière agaçante ! (il fallait le remplir). Spicer a montré qu'il avait beaucoup de capacités, mais cela ne suffit pas pour avoir un impact substantiel sur le Fringe.

Patrick Spicer : Oui Haha Quoiest au Brewdog Doghouse (Venue 603) jusqu'au 27 août.

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